Je croyais qu'il serait bon de vous montrer cet article parlant de Brian Burke et de Bob Gainey
vendredi 2 mar, 14 h 07
HOCKEY (RC) - L'histoire a fait grand bruit jeudi. Le directeur général des Ducks d'Anaheim, Brian Burke, a accepté de livrer au USA Today la teneur de ses négociations, sans omettre aucun détail, à l'approche de l'heure limite des transactions.
Ces discussions de coulisses, rendues publiques pour une rare fois, ont livré quantité de détails qui ne devaient jamais être connus. Une « grave erreur », soutient à Radio-Canada Sports Maurice Filion, ancien DG des Nordiques de Québec.
« C'est une première, je n'ai jamais vu ça. Il y a une loi non écrite selon laquelle tu ne dévoiles pas le nom des joueurs impliqués et la teneur des discussions. »
Selon Fillion, les contrecoups seront inévitables auprès de ses confrères. « Les autres DG seront prudents avec Burke. Il vient de se fermer quelques portes. »
La vérité sur Gainey
Au sujet du Canadien, Burke révèle que Bob Gainey n'a pas retourné aux Ducks un appel concernant le défenseur Craig Rivet. On apprend aussi que Gainey ne savait pas encore s'il était « vendeur » à six jours de la date limite.
« Si j'étais Gainey, je prendrais le téléphone pour exiger des explications, a ajouté Fillion. On a seulement une version des faits, pas celle de Gainey. Ça peut faire mal au Canadien. »
Sans compter que dans son « journal de bord », Burke ne cache aucun nom. Tout le monde saura donc, dorénavant, que les espoirs Corey Perry et Bobby Ryan attisent la convoitise d'à peu près toutes les équipes de la LNH.
Une carte en moins pour Burke, mais surtout, un problème dans le vestiaire, soutient Fillion.
« Il n'y a rien de plus insultant que de nommer un joueur. Ce n'est pas bon pour les joueurs, pour l'esprit d'équipe, de savoir qu'un d'entre eux est très convoité. »
Bref, l'amateur de hockey se régalera longtemps des confidences de Burke, tout comme les médias d'ailleurs. Pour ses collègues (et potentiels partenaires d'affaires), c'est une autre paire de manches.